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 la fiche de ruth

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AuteurMessage
Morgoth Ulfrïn
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Morgoth Ulfrïn


Messages : 103
Date d'inscription : 05/01/2014
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MessageSujet: la fiche de ruth   la fiche de ruth EmptyMer 22 Juin - 0:38

she's called ruth
some truths are fire ; some truths are ice
Only the dead have seen the end of war. But I'm nearly dead. A life in the conditions of mine isn't a life anymore. It's slavery. It's loneliness. It's being useless to the ones you care about.

Ich bin Ruth Hanako Siegbald.(prononcer "route", à l'allemande) Ruth  Suda, lors d'une rencontre de banalité au Japon. Le "Siegbald" ne plaît pas plus que ça aux prononciations orientales, et ce nom de remplacement reste celui de ma mère.
. . . 27. Pas que mon apparence ne le trahisse, bien au contraire. Je maudis me visage rond d'apparence enfantine.
. . . ein Frau. De temps à autres, je regarde cet état avec déception, mais je fais avec ce que j’ai. Je ne me sens de toute façon pas plus masculine que féminine.
. . . Deutsch. Dans mon cœur, tout du moins. Mais pour le Japon, je vaux bien une puce et la prétendue menace de l'Incontestable. J'appuie bien sur le ridicule de la qualification "menace". Il y a du bon dans ces mesures, personne ne peut en dire le contraire.
. . . ein Hauptmann. Un ancien capitaine d'infanterie, dans l’armée allemande. Aujourd’hui chômeuse, seule les allocations fédérales et municipales sur handicap me permettent de garder une vie décente.
. . . aromantik und asexuelle. Je crois. Je ne me suis jamais vraiment posé la question, mais je pense que ni l’envie amoureuse ni l'envie sexuelle n’ont jamais été là. Je ne suis pas sûre. Peut-être n’ai-je non plus jamais trouvé chaussure à mon pied.

(RIN TEZUKA, de KATAWA SHOUJO. CODE : UN LUPIN pour vous, très cher/ère? DOUBLE-COMPTE de Jun Matsubara. Rien à dire : le forum est toujours aussi exceptionnel.)

on forge un homme ; personne ne naît soldat

Il y a une trentaine d'années, une japonaise nommée Haruka Suda déménagea en Allemagne afin d'y travailler en tant que chirurgienne dans l'armée.

Il y a un peu moins d'une trentaine d'années, le haut-gradé Aveon Siegbald, de l'armée allemande, décida de former une famille, après presque vingt ans de loyaux services.

Et la japonaise devint sa compagne. Pas sa femme, mais seulement sa compagne. Car cette femme avait été enchaînée dès ses 16 ans à un avenir choisit à sa place. Seulement, les années avaient défilé sans lettre et un jour, Haruka eu décidé de partir loin de sa terre natale, geste symbolique mais fuite inutile.
Et même si la menace d'un rappatriement au pays était constante, cette femme fonda une famille en se passant des liens du mariage. Ils s'installèrent en campagne, à l'aise grâce à l'héritage et aux immenses économies du père, et firent un enfant.

Une fille rousse, ressemblant énormément à son père, prénommée Ruth.
Ruth Siegbald.

Le bébé fut élevé avec beaucoup d'amour du côté de sa mère, et de fermeté du côté de son père. La première profitait de chaque heure avec sa fille comme leur dernière, inquiète d'une séparation.

L'enfant vécut loin du reste de monde, toujours dans la campagne allemande. Une école en ligne ainsi que son père lui procuraient une éducation appuyée et sérieuse, en anglais, allemand et japonais, mais néanmoins à l'écart. En contraste avec son temps, ce qui devint trop rapidement au goût d'Aveon une petite fille passait ses après-midi, après les cours, dans les champs et les bois alentours. Elle était de ces gamins qui couraient, sautaient et grimpaient partout en permanence, se couvrant constamment d'égratignures plus ou moins profondes.
Ruth se cassa la jambe à l'âge de 10 ans lors d'une mauvaise chute. Non pas que l'expérience en elle-même eue été très marquante, mais la façon dont fut traité l'accident ouvrit son esprit à un avis jusque là inenvisagé.

Ce jour là, la fillette avait réussi à parvenir jusqu’à la porte de leur grande demeure de campagne avant de hurler tout son saoul dans l’espoir que ses cris parviennent à ses parents et les sortent d’une quelconque activité de l’après-midi déclinant. En peu de temps, ils apparurent l’un et l’autre sur le perron.

Son père lui hurla tout d’abord dessus, lui reprochant trop sévèrement aux yeux de l’enfant l’inattention dont elle avait fait preuve. Il claqua finalement la porte derrière lui, claquant indirectement sa fille et laissant un demi vide à côté de sa femme. Celle-ci se pencha alors vers Ruth qui s’empressa de pousser un soupir de soulagement tandis que la figure maternelle s’apprêtait à la prendre dans ses bras, pensa-t-elle. Cependant sa mère la frappa au visage, arrachant un hurlement vite tu à la petite fille.

L’enfant était furieuse, se contrôlant du mieux qu’elle le pouvait. Ses pensées n'émergeaient qu'au travers d’un torrent de douleur physique, pour n'hurler que douleur sentimentale. Scheiße! (Merde!) Elle éprouvait déjà un mal fou à rester consciente, alors se faire engueuler de concert… Quelle horreur! Elle détestait ses parents à l’instant, même si son aller à l’hôpital ne tarda pas.

C’était la première fois qu’elle se considérait malheureuse sous leur garde, et même des années plus tard, l’enfant toujours logé quelque part au fond de l’esprit de Ruth ne pouvait se remémorer les évènements qu’accompagnés d’un sentiment de dégoût, colère apaisée mais jamais vraiment effacée.

Ils lui avaient expliqué -et elle avait bien malgré elle compris- le pourquoi du comment. Pour deux anciens de l’armée, l’inattention et l’erreur étaient des choses qu’ils ne pouvaient accepter dans la vie de tous les jours d’un enfant. Car leur petite fille, même si elle se sentait heureuse la plupart du temps, avait été élevée toute son enfance comme un petit soldat, et accepter le moindre faux pas n’avait jamais fait partie du programme.

Les sentiments tels que la fierté et l’amour se faisaient cependant toujours ressentir. Ce n’est parce que l’éducation de la rousse était de fer qu’elle n’eut jamais été consciente de ce que ses parents ressentaient pour elle. Elle grandissait et ils admiraient ce qu’elle devenait, tout en en modelant une partie. Ainsi la droiture, au moins en présence des autres, devint vite un acquis des plus forts.

À la veille de ses onze ans, il fut décidé qu’elle étudierait en présence d’autres enfants, de par son entrée au collège. Elle était jeune -peut-être un peu trop aux yeux de sa mère- pour se présenter déjà à ce niveau scolaire, cependant tous les examens imaginables prouvaient qu’elle pouvait largement avoir l’assurance d’y trouver confortablement sa place.

Tous les matins, donc, à l’aube, la jeune fille se perchait sur son vélo et, son sac sur les épaules, pédalait de sa demeure sur un chemin jusqu’à une route goudronnée sillonnant la campagne qu’elle suivait pendant une bonne demi-heure, passant entre deux hameaux, avant d’arriver dans une petite ville. Elle comportait entre-autres une école allant jusqu’à l’Abitur (équivalent du Bac), que tous les campagnards alentours fréquentaient. La jeune fille avait acquis une détermination sans faille, doublée d’un esprit de complicité nouveau. Cependant… Tout était facile. Trop facile. Elle était première de son année sans pourtant faire d’efforts exagérés. Et cela dura jusqu’au diplôme ; elle sauta même une classe sur le chemin et se retrouva au final avec deux ans d’avance sur les autres.

Néanmoins, un obstacle ne s’écarta jamais de son chemin : son intégration sociale. Ruth n’arrivait pas à parler et à jouer avec les autres élèves. Pas qu’elle était rejetée, au contraire. Elle les rejetait d’elle-même, pour la simple et bonne raison qu’elle avait déjà perdue l’envie de jouer, de parler de bêtises et de tourner autour des garçons.

Ruth se rendit compte dès le début de son Länder (secondaire) qu’il n’y avait rien à faire. Elle préférait cent fois rester seule et lire, ou encore étudier (ce qui ne servait à rien). Il ne fallait pas s’y méprendre : cela ne la dérangeait pas d’être seule. Son attention était accaparée par les livres sur l’histoire qu’elle adorait. De nombreux Noëls, nouvels ans et anniversaires avaient rempli la bibliothèque de sa chambre et sa bibliothèque virtuelle. Mais le grain du papier avait une toute autre sensation que la surface lisse et froide d’un écran. De plus, les années passant, ses parents devinrent plus proches d’elle intellectuellement parlant. Ils trouvaient des sujets de discussion qui alimentaient les désirs sociaux de la jeune fille.

Vint le milieu du secondaire (en Allemagne, la deuxième phase du secondaire consiste en le choix de matières qui font que l’élève commence à choisir une voie ; la période est comparable au cégeps) et la décision qui vient avec. Ruth décida de se tourner vers l’histoire et de se lancer dans l’apprentissage du français et l’étude du grec ancien, en plus de sa pratique courante de l’allemand, anglais et japonais. Ses parents approuvèrent ses choix, mais elle le savait déjà. Ils pensaient de la même façon au détail prêt.
on forge un homme ; personne ne naît soldat - credit de la fiche


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